jeudi 26 février 2009

L'EXPEDITION DE WALCHEREN - 1809

En 1809, l’Angleterre s’inquiète du regain d’activité des établissements maritimes français. Une première escadre est lancée contre Rochefort et la flotte mouillée entre l’île d’Aix et l’embouchure de la Charente. Le 29 juillet 1809, une armada imposante de centaines de navires, portant un corps expéditionnaire de 40 000 hommes, se présente à l’embouchure de l’Escaut pour s’emparer d’Anvers. …

jeudi 19 février 2009

LE GENERAL LASALLE - 1775-1809

Tout hussard qui n’est pas mort à 30 ans est un jean-foutre ! Ces mots célèbres sont de Lasalle et ils résument à eux seuls la fougue guerrière de ce parangon des généraux de cavalerie légère du premier Empire. Ses exploits sont nombreux, sa gloire est immense. S’il n’appartenait à l’Histoire, il appartiendrait au mythe ! En 1806, lors de la campagne de Prusse, rien ne résiste à sa brigade infernale, pas même les forteresses, comme celle de Stettin qui capitule devant ses 500 cavaliers ! 6 000 hommes, protégés par de solides remparts et 150 canons, qui se rendent à 500 cavaliers ! … Et pourtant, c’est de l’Histoire ! …

mercredi 18 février 2009

JEAN BART - 1650-1702

Jean Bart de Dunkerque – le chevalier Bart – a passé plus de trente-cinq années sur la mer, à une époque où les guerres succédaient aux guerres. Tour à tour corsaire, officier du roi et chef d’escadre, il s’est couvert de tant de prestige qu’on a du mal, aujourd’hui, à distinguer le personnage historique du héros de légende. Il est donc nécessaire d’ignorer les louanges excessives de ses admirateurs et les critiques infondées des jaloux de son époque, et de revenir à des sources fiables. Qu’on se rassure : une biographie sérieuse ne retire rien à la gloire du grand Jean Bart ; elle ne fait, au contraire, que l’enrichir de faits vérifiés. ...

LES POLONAIS A SOMOSIERRA 1808

La charge victorieuse du 3e escadron de chevau-légers polonais dans le défilé de Somo-Sierra, en Espagne, en 1808, est un des plus beaux faits d’armes de l’histoire militaire. L’auteur, officier dans cet illustre régiment, a participé à la charge où il reçut onze blessures. M. Thiers, le grand historien de l’Empire, ayant quelque peu dilué le mérite des Polonais en cette affaire, il s’est senti le devoir sacré de rétablir la vérité. Alors, rendons à César ce qui est à César et aux Polonais seuls, cet acte d’une bravoure édifiante. ...

jeudi 12 février 2009

NAPOLEON ET LA POLOGNE

Les patriotes polonais ont vu dans Napoléon, le Sauveur qui allait rétablir l’intégrité et la souveraineté de leur pays, partagé entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. Dans cette espérance, ils se sont donnés corps et âme à la cause impériale. Il n’y eut pas de troupes étrangères plus loyales et fidèles à l’Empereur que les Polonais. Pourtant celui-ci n’exauça pas leur vœu le plus cher. On ne saura jamais le cours qu’auraient suivi les événements si l’Empereur avait pu s’appuyer, à l’Est, sur un royaume de Pologne restauré et reconnaissant. ...

LA MORT DE GUSTAVE-ADOLPHE 1632

Après l’électeur palatin, Frédéric V, après le roi du Danemark, Christian IV, le roi de Suède, Gustave-Adolphe, relève à son tour le flambeau de la cause protestante dans cette terrible guerre de Trente Ans qui désole l’Allemagne. À cette différence près toutefois, et elle suffit à changer la donne, que Gustave-Adolphe compte parmi les plus grands capitaines de l’Histoire. En 1630, en 1631, en 1632, ses armées sont partout victorieuses. Le 16 novembre 1632, à Lützen, il livre bataille à l’armée impériale du duc de Friedland, le non moins fameux Wallenstein, dernier espoir de l’Empereur. …

vendredi 6 février 2009

LE COMTE DE TOURVILLE - 1670-1734

Tourville avait l’air d’un jeune homme fragile quand il embarqua pour la première fois sur une frégate de l’ordre de Malte pour chasser les « barbaresques » en Méditerranée. Cinq ans plus tard, sa réputation de bravoure était telle que Louis XIV lui donna le commandement d’un de ses vaisseaux. Ses succès militaires, sous les couleurs du roi Soleil, furent alors éblouissants ; son ascension aussi : chef d’escadre à 33 ans, lieutenant général des armées navales à quarante, maréchal de France à cinquante. Il était, selon Saint-Simon, « le plus grand homme de mer de son temps en tous genres » : comme marin, comme chef, comme tacticien et comme organisateur. …

NAPOLEON A FONTAINEBLEAU EN 1814

Le 31 mars 1814, les Alliés entrent à Paris. C’est le dernier acte de la campagne de France, le rideau tombe sur l’Empire. Le 2 avril, le Sénat proclame la déchéance de l’Empereur. À Fontainebleau où il a établi ses quartiers, le dernier argument de Napoléon est son armée ; du moins ses fidèles soldats car déjà les maréchaux rechignent et le poussent à abdiquer. Bientôt l’un d’eux trahit et livre ses troupes à l’ennemi ! C’est le coup de grâce ; la menace militaire ainsi écartée, les Alliés exigent l’abdication sans condition. …

jeudi 5 février 2009

CAMPAGNES DE TURENNE EN FRANCE 1650-1652

Il est difficile d’imaginer que des capitaines aussi illustres que Turenne et Condé aient pu porter leurs armes contre des Français. Certes, c’était la guerre civile, alors, de quelque côté qu’ils fussent, comment faire autrement ! Mais un fait est tout de même stupéfiant : ils n’ont pas hésité, pour combattre les armées du Roi, à commander à des troupes que l’étranger, l’Espagne en l’occurrence, mettait à leur disposition. À notre époque, cela passerait pour une trahison inexpiable ; là, le roi leur pardonna et les remit à la tête de ses armées. …

CAMPAGNES MARITIMES GUERRE SUCCESSION ESPAGNE

René Duguay-Trouin est l’un des plus célèbres marins de Louis XIV. À 18 ans, il débute sa carrière comme corsaire. A 24 ans, il est capitaine de frégate dans la marine royale. Durant la guerre de Succession d’Espagne, ses attaques incessantes contre les convois de ravitaillement ennemis contribuent au succès des armes françaises dans la péninsule. Mais de toutes ses opérations, la plus fameuse demeure son expédition contre Rio de Janeiro en 1711. …

lundi 2 février 2009

LA GUERRE D'ESPAGNE 1808-1809

Espagnols et Français étaient alliés ; alliance de circonstance peut-être, en ce qu’elle n’engage pas forcément l’avenir, mais alliance tout de même. Ensemble, ils entreprenaient la conquête du Portugal. Pourquoi a-t-il fallu que Napoléon, tel un fauve qui ne saurait laisser passer une proie trop facile, profite des dissensions au sein de la famille royale pour renverser les Bourbons d’Espagne et donner la couronne à son frère Joseph ? C’est tout un peuple qui s’est soulevé alors et la plus abominable des guerres qui en a résulté. …

LE COMTE D'ESTAING 1729-1794

D’abord officier d’infanterie, le comte d’Estaing combattit aux Indes durant la guerre de Sept Ans. De retour en France après la paix de Paris, il obtint de Choiseul de servir dans la marine au grade de lieutenant général des armées navales. Malgré de beaux succès durant la guerre d’Indépendance américaine (Rhodes Island, Saint Vincent, La Grenade), il ne parvint jamais à se faire totalement accepter des marins du Grand Corps. Après un échec à Savannah, il rentra en France en 1780 et fut ensuite tenu dans une semi-disgrâce. Son attitude ambiguë durant la Révolution le conduisit à l’échafaud le 28 avril 1794. ...

dimanche 1 février 2009

AUSTERLITZ 1805

En août 1805, Napoléon s’apprête à envahir l’Angleterre quand l’entrée en guerre de la Russie et de l’Autriche fait surgir une nouvelle menace à l’Est. Dès le 16 août, la Bavière, alliée de la France, est envahie par une armée autrichienne. L’Empereur change aussitôt ses dispositions. La Grande Armée quitte ses cantonnements des côtes de la Manche et, en quelques semaines, déferle à marches forcées sur l’Allemagne. Commence alors la prodigieuse campagne de 1805 avec son point d’orgue, la bataille des Trois Empereurs, à Austerlitz, en Bohême, le 2 décembre. …