mercredi 31 décembre 2008

LA BATAILLE D'OUDENARDE - 1708

La bataille d’Oudenarde illustre le péril que peut faire courir à une armée la mésentente au sein d’un commandement partagé. Le duc de Bourgogne est investi du commandement en chef mais il ne sait pas s’imposer à la forte personnalité du duc de Vendôme. Ces deux caractères sont inconciliables ; le premier est fait de prudence et de réflexion, le second de brutalité et d’audace. Le contraste est d’autant plus saisissant que dans le camp adverse, le commandement est entre les mains du duc de Marlborough et du prince Eugène de Savoie qui, eux, s’entendent à merveille. …

LA BATAILLE DE HANAU - 1813

Battue à Leipzig le 18 octobre 1813, l’armée française se replie sur le Rhin. Un à un, les États allemands font défection et rejoignent la coalition victorieuse. La Bavière est du nombre et prend immédiatement des dispositions offensives. Le général comte de Wrede, à la tête d’une armée austro-bavaroise, entend barrer la retraite de Napoléon. Menacé sur ses arrières, celui-ci n'a pas d’autre choix que de forcer le passage. …

mardi 30 décembre 2008

L'INVINCIBLE ARMADA - 1588

En 1588, le roi Philippe II d’Espagne entreprit contre l’Angleterre une opération navale d’une ampleur exceptionnelle. Bien que les deux pays ne soient pas officiellement en guerre, leurs relations étaient extrêmement tendues depuis une vingtaine d’années. L’Espagne était victime de pirates anglais qui, avec l’approbation tacite de leur reine, capturaient ses galions chargés d’or en provenance du Nouveau Monde. Par ailleurs, Elisabeth d’Angleterre soutenait les protestants contre les papistes, et les Hollandais révoltés contre les Espagnols. Une telle accumulation de griefs conduisit Philippe II à envoyer vers les îles Britanniques une imposante armée navale chargée d’assurer le passage, depuis la Hollande, d'une armée d'invasion. …

PRISE DE GEOK TEPE PAR SKOBELEFF

L'expansion russe en Asie centrale a été le grand dessein des tsars au 19e siècle. Elle assurait au commerce russe des débouchés sur la Perse, l'Afghanistan - convoité également par les Britanniques - et au-delà l'Inde. Mais pour arriver à leurs fins, les Russes durent soumettre les populations locales. Dans le Turkménistan, il fallut plusieurs expéditions pour venir à bout des Tekes de l'Akhal. ...

lundi 29 décembre 2008

LE MARQUIS DE CHAMILLY - 1636-1715

En juillet 1674, les Hollandais mettent le siège devant la petite ville de Grave. Le marquis de Chamilly, alors brigadier, en est le gouverneur. Pendant quatre mois, la garnison résiste à toutes les tentatives du prince d’Orange. Les pertes sont terribles mais bien plus encore du côté hollandais. Fin octobre, c’est la mort dans l’âme que Chamilly reçoit l’ordre du roi de rendre la place. Le 28 octobre, ce qui reste de la garnison défile, avec armes et bagages, devant l’armée hollandaise qui lui rend les honneurs. …

DESCENTE EN ANGLETERRE - 1213

On raconte qu’une nuit de 1213, le roi de France Philippe-Auguste se réveilla en sursaut et s’écria : « Dieu, qu’est-ce que j’attends pour m’en aller à la conquête de l’Angleterre ? » Il ne put réaliser lui-même ce rêve violent qui l’avait arraché au sommeil. Trois ans plus tard, toutefois, il autorisa son fils Louis à tenter l’aventure ...

dimanche 28 décembre 2008

VAUBAN - 1633-1707

Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, est le plus célèbre des ingénieurs militaires français. S’il débute sa carrière dans le camp des « Frondeurs », aux côtés du prince de Condé, le cardinal de Mazarin le ramène bien vite au service du Roi. Il est nommé ingénieur en 1655, à l’âge de 22 ans, et durant ses 53 années de service, il va inlassablement parcourir la France pour couvrir ses frontières de fortifications redoutables. Aussi habile à prendre les places qu’à les défendre, il dirige également de nombreux sièges, dont celui de Maëstricht en 1673. …

LES BACHI-BOUZOUKS

Quelle excellente idée, dans son principe, que d’opposer aux redoutables Cosaques, d'autres cavaliers irréguliers, aux mœurs comparables. Or l’empire Ottoman, allié de la France et de l’Angleterre, dans cette guerre d’Orient qui les oppose aux Russes, regorge de tels peuples cavaliers. C’est ainsi que les Français mirent sur pied un corps de bachi-bouzouks ; mais si le nom, en passant dans le langage courant, a pris une connotation peu favorable, il faut bien admettre que cela semble assez justifié. …

samedi 27 décembre 2008

LA BATAILLE DE FRIBOURG - 1644

Après le désastre de Tüttligen en novembre 1643, l'armée d’Allemagne n’existe plus que de nom. Turenne en prend le commandement et passe l’hiver à la reconstituer. Le 7 juin 1644, le général impérial Mercy vient mettre le siège devant Fribourg. Turenne marche au secours de la place mais son armée peu aguerrie n’est pas de taille à déloger les Impériaux. Mazarin envoie le duc d’Enghien avec un renfort de 10 000 hommes. Pendant ce temps, Mercy a eu le temps de fortifier sa position. C’est à l’assaut de solides retranchements que les Français vont devoir se lancer ...

LE PRINCE DE CONDE - 1621-1686

Vingt et un ans et déjà à la tête d’une armée, voici le duc d’Enghien, futur prince de Condé, premier prince du sang et, pour la postérité, le Grand Condé. Il entre dans l’histoire militaire par un coup d’éclat : le 19 mai 1643, à Rocroi, il anéantit l’armée espagnole et ses invincibles tercios. Coup d’œil, fougue, audace, la journée de Rocroi révèle le grand capitaine. …

vendredi 26 décembre 2008

LA BATAILLE DE VERNEUIL - 1424

En 1422, un roi d’Angleterre, Henri VI, fils du vainqueur d’Azincourt, devient roi de France. C’est la funeste conséquence du traité de Troyes, la perte de l’indépendance nationale. Réfugié sur la Loire, le dauphin Charles prend également le titre de roi. Avec ses partisans et le soutien armé du roi d’Écosse, il poursuit la lutte. Le 17 août 1424, l’armée franco-écossaise affronte les Anglais devant les murs de Verneuil, en Normandie. ...

L'AMIRAL DE MAILLE-BREZE - 1619-1646

Armand de Maillé-Brézé était le fils du maréchal de Brézé et le neveu de Richelieu. À l’âge de 16 ans, il reçoit le baptême du feu aux côtés de son père, puis se familiarise avec le métier des armes sur les champs de bataille du Nord. Le Cardinal, toutefois, le destine à la marine. Maillé-Brézé y fait une carrière fulgurante qui le mène très vite au sommet de cette arme. À la mort de son oncle, en effet, il devient « grand maître et surintendant général de la navigation et du commerce ». Quatre ans plus tard, en 1646, il trouve une mort glorieuse sur le pont de son vaisseau, à la bataille navale d’Orbitello. Il n’avait pas encore 28 ans ! ...
http://www.histoire-bataille.fr/amiral-maille-breze-p-102.html

mardi 23 décembre 2008

TROIS EXPEDITIONS NORMANDES EN ANGLETERRE

Nul n’ignore qu’en 1066, le duc Guillaume de Normandie débarqua en Angleterre et fit la conquête de ce pays, ce qui lui valut le surnom de « Conquérant ». Ce qu’on sait moins, généralement, c’est que son père Robert Ier avait déjà tenté l’expérience en 1030 et que son fils, Robert Courteheuse, traversa à son tour la Manche en 1101, avec des intentions belliqueuses. ..
.http://www.histoire-bataille.fr/descente-angleterre-normands-p-94.html

LE VICOMTE DE TURENNE

Turenne figure au panthéon de nos gloires militaires. Napoléon a commenté ses campagnes comme il l'a fait de celles du grand César. Louis XIV lui accorda l’honneur d’être enseveli à la basilique Saint-Denis, parmi les rois de France ; c’est dire ce que sa couronne devait de gloire à ce grand capitaine. …
http://www.histoire-bataille.fr/vicomte-turenne-p-100.html

lundi 22 décembre 2008

LA BATAILLE DE FONTAINE-FRANCAISE - 1595

La bataille de Fontaine-Française est une bataille de rencontre. L’armée du roi Henri IV marche sur la Franche-Comté, l’armée espagnole marche sur Dijon : elles marchent l’une vers l’autre sans le savoir. Tout à coup, les avant-gardes sont au contact et engagent le combat ; d’autres troupes arrivent qui le soutiennent. Qu’y a-t-il derrière ? Quand le maréchal de Biron, qui commande l’avant-garde française, découvre devant lui les masses imposantes de l’armée espagnole, il ne peut réprimer un cri d’effroi : « Je voudrais être mort ! J’ai envoyé quérir le roi, et voilà toute l’armée ennemie ! » …

LA BATAILLE DE FORMIGNY - 1450

Le 15 mars1450, un corps anglais de 5 000 hommes sous la conduite de Thomas Kyriel débarque à Cherbourg. Son objectif est de porter main forte aux garnisons anglaises de Basse-Normandie, menacées par le roi de France. En marche sur Caen où il compte se joindre aux troupes de lord Somerset, Kyriel est pris en chasse par les Français. Dans le village de Formigny, le comte de Clermont le rattrape et engage le combat. Le duc de Richemont arrive à son tour. Les Anglais sont en fâcheuse posture. …
http://www.histoire-bataille.fr/bataille-formigny-1450-p-126.html

samedi 20 décembre 2008

LA BATAILLE DE NICOPOLIS - 1396

Aux avant-postes de la Chrétienté, la Hongrie eut, tout au long de son histoire, à repousser les invasions venues de l’Est. Elle mérite à plus d’un titre son surnom de « Bouclier de l’Europe ». Mais dans les années 1390, la pression ottomane est trop forte. Le roi Sigismond appelle à l’aide et le pape ordonne la Croisade. Les chevaliers accourent de toute l’Europe. La France fournit le plus gros contingent : sous la conduite de Jean de Nevers, fils du duc de Bourgogne, la chevalerie française, en grand apparat, rejoint l’humble et sage roi de Hongrie…

LA BATAILLE DE POULO AURA - 1804

Le 14 février 1804, au large de Poulo Aura, à l’entrée du détroit de Malacca, l’escadre française de l’amiral Linois rencontra un important convoi anglais de la Compagnie des Indes Orientales. Linois l’observa toute la journée et toute la nuit, ouvrit le feu le lendemain puis, incertain de la force réelle de l’adversaire, préféra s’éloigner. On assista alors à une scène tout à fait insolite : une escadre de guerre mise en fuite et poursuivie par des navires marchands. La marine française, selon les propres mots de Napoléon, avait été la risée de l’univers. ...