jeudi 26 février 2009

L'EXPEDITION DE WALCHEREN - 1809

En 1809, l’Angleterre s’inquiète du regain d’activité des établissements maritimes français. Une première escadre est lancée contre Rochefort et la flotte mouillée entre l’île d’Aix et l’embouchure de la Charente. Le 29 juillet 1809, une armada imposante de centaines de navires, portant un corps expéditionnaire de 40 000 hommes, se présente à l’embouchure de l’Escaut pour s’emparer d’Anvers. …

jeudi 19 février 2009

LE GENERAL LASALLE - 1775-1809

Tout hussard qui n’est pas mort à 30 ans est un jean-foutre ! Ces mots célèbres sont de Lasalle et ils résument à eux seuls la fougue guerrière de ce parangon des généraux de cavalerie légère du premier Empire. Ses exploits sont nombreux, sa gloire est immense. S’il n’appartenait à l’Histoire, il appartiendrait au mythe ! En 1806, lors de la campagne de Prusse, rien ne résiste à sa brigade infernale, pas même les forteresses, comme celle de Stettin qui capitule devant ses 500 cavaliers ! 6 000 hommes, protégés par de solides remparts et 150 canons, qui se rendent à 500 cavaliers ! … Et pourtant, c’est de l’Histoire ! …

mercredi 18 février 2009

JEAN BART - 1650-1702

Jean Bart de Dunkerque – le chevalier Bart – a passé plus de trente-cinq années sur la mer, à une époque où les guerres succédaient aux guerres. Tour à tour corsaire, officier du roi et chef d’escadre, il s’est couvert de tant de prestige qu’on a du mal, aujourd’hui, à distinguer le personnage historique du héros de légende. Il est donc nécessaire d’ignorer les louanges excessives de ses admirateurs et les critiques infondées des jaloux de son époque, et de revenir à des sources fiables. Qu’on se rassure : une biographie sérieuse ne retire rien à la gloire du grand Jean Bart ; elle ne fait, au contraire, que l’enrichir de faits vérifiés. ...

LES POLONAIS A SOMOSIERRA 1808

La charge victorieuse du 3e escadron de chevau-légers polonais dans le défilé de Somo-Sierra, en Espagne, en 1808, est un des plus beaux faits d’armes de l’histoire militaire. L’auteur, officier dans cet illustre régiment, a participé à la charge où il reçut onze blessures. M. Thiers, le grand historien de l’Empire, ayant quelque peu dilué le mérite des Polonais en cette affaire, il s’est senti le devoir sacré de rétablir la vérité. Alors, rendons à César ce qui est à César et aux Polonais seuls, cet acte d’une bravoure édifiante. ...

jeudi 12 février 2009

NAPOLEON ET LA POLOGNE

Les patriotes polonais ont vu dans Napoléon, le Sauveur qui allait rétablir l’intégrité et la souveraineté de leur pays, partagé entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. Dans cette espérance, ils se sont donnés corps et âme à la cause impériale. Il n’y eut pas de troupes étrangères plus loyales et fidèles à l’Empereur que les Polonais. Pourtant celui-ci n’exauça pas leur vœu le plus cher. On ne saura jamais le cours qu’auraient suivi les événements si l’Empereur avait pu s’appuyer, à l’Est, sur un royaume de Pologne restauré et reconnaissant. ...

LA MORT DE GUSTAVE-ADOLPHE 1632

Après l’électeur palatin, Frédéric V, après le roi du Danemark, Christian IV, le roi de Suède, Gustave-Adolphe, relève à son tour le flambeau de la cause protestante dans cette terrible guerre de Trente Ans qui désole l’Allemagne. À cette différence près toutefois, et elle suffit à changer la donne, que Gustave-Adolphe compte parmi les plus grands capitaines de l’Histoire. En 1630, en 1631, en 1632, ses armées sont partout victorieuses. Le 16 novembre 1632, à Lützen, il livre bataille à l’armée impériale du duc de Friedland, le non moins fameux Wallenstein, dernier espoir de l’Empereur. …

vendredi 6 février 2009

LE COMTE DE TOURVILLE - 1670-1734

Tourville avait l’air d’un jeune homme fragile quand il embarqua pour la première fois sur une frégate de l’ordre de Malte pour chasser les « barbaresques » en Méditerranée. Cinq ans plus tard, sa réputation de bravoure était telle que Louis XIV lui donna le commandement d’un de ses vaisseaux. Ses succès militaires, sous les couleurs du roi Soleil, furent alors éblouissants ; son ascension aussi : chef d’escadre à 33 ans, lieutenant général des armées navales à quarante, maréchal de France à cinquante. Il était, selon Saint-Simon, « le plus grand homme de mer de son temps en tous genres » : comme marin, comme chef, comme tacticien et comme organisateur. …

NAPOLEON A FONTAINEBLEAU EN 1814

Le 31 mars 1814, les Alliés entrent à Paris. C’est le dernier acte de la campagne de France, le rideau tombe sur l’Empire. Le 2 avril, le Sénat proclame la déchéance de l’Empereur. À Fontainebleau où il a établi ses quartiers, le dernier argument de Napoléon est son armée ; du moins ses fidèles soldats car déjà les maréchaux rechignent et le poussent à abdiquer. Bientôt l’un d’eux trahit et livre ses troupes à l’ennemi ! C’est le coup de grâce ; la menace militaire ainsi écartée, les Alliés exigent l’abdication sans condition. …

jeudi 5 février 2009

CAMPAGNES DE TURENNE EN FRANCE 1650-1652

Il est difficile d’imaginer que des capitaines aussi illustres que Turenne et Condé aient pu porter leurs armes contre des Français. Certes, c’était la guerre civile, alors, de quelque côté qu’ils fussent, comment faire autrement ! Mais un fait est tout de même stupéfiant : ils n’ont pas hésité, pour combattre les armées du Roi, à commander à des troupes que l’étranger, l’Espagne en l’occurrence, mettait à leur disposition. À notre époque, cela passerait pour une trahison inexpiable ; là, le roi leur pardonna et les remit à la tête de ses armées. …

CAMPAGNES MARITIMES GUERRE SUCCESSION ESPAGNE

René Duguay-Trouin est l’un des plus célèbres marins de Louis XIV. À 18 ans, il débute sa carrière comme corsaire. A 24 ans, il est capitaine de frégate dans la marine royale. Durant la guerre de Succession d’Espagne, ses attaques incessantes contre les convois de ravitaillement ennemis contribuent au succès des armes françaises dans la péninsule. Mais de toutes ses opérations, la plus fameuse demeure son expédition contre Rio de Janeiro en 1711. …

lundi 2 février 2009

LA GUERRE D'ESPAGNE 1808-1809

Espagnols et Français étaient alliés ; alliance de circonstance peut-être, en ce qu’elle n’engage pas forcément l’avenir, mais alliance tout de même. Ensemble, ils entreprenaient la conquête du Portugal. Pourquoi a-t-il fallu que Napoléon, tel un fauve qui ne saurait laisser passer une proie trop facile, profite des dissensions au sein de la famille royale pour renverser les Bourbons d’Espagne et donner la couronne à son frère Joseph ? C’est tout un peuple qui s’est soulevé alors et la plus abominable des guerres qui en a résulté. …

LE COMTE D'ESTAING 1729-1794

D’abord officier d’infanterie, le comte d’Estaing combattit aux Indes durant la guerre de Sept Ans. De retour en France après la paix de Paris, il obtint de Choiseul de servir dans la marine au grade de lieutenant général des armées navales. Malgré de beaux succès durant la guerre d’Indépendance américaine (Rhodes Island, Saint Vincent, La Grenade), il ne parvint jamais à se faire totalement accepter des marins du Grand Corps. Après un échec à Savannah, il rentra en France en 1780 et fut ensuite tenu dans une semi-disgrâce. Son attitude ambiguë durant la Révolution le conduisit à l’échafaud le 28 avril 1794. ...

dimanche 1 février 2009

AUSTERLITZ 1805

En août 1805, Napoléon s’apprête à envahir l’Angleterre quand l’entrée en guerre de la Russie et de l’Autriche fait surgir une nouvelle menace à l’Est. Dès le 16 août, la Bavière, alliée de la France, est envahie par une armée autrichienne. L’Empereur change aussitôt ses dispositions. La Grande Armée quitte ses cantonnements des côtes de la Manche et, en quelques semaines, déferle à marches forcées sur l’Allemagne. Commence alors la prodigieuse campagne de 1805 avec son point d’orgue, la bataille des Trois Empereurs, à Austerlitz, en Bohême, le 2 décembre. …

samedi 31 janvier 2009

LA BATAILLE DE SAINT-GOTHARD 1664

Dans la lutte séculaire que se livrent les maisons de France et d’Autriche, l’année 1664 offre une parenthèse étonnante. Le temps d’une campagne militaire, les ennemis de la veille et du lendemain vont unir leurs efforts pour affronter, côte à côte sur le champ de bataille, un péril plus inquiétant encore : une immense armée turque est entrée en Europe...

LE MOT DE CAMBRONNE

Les mots immortels du général Cambronne sur le champ de bataille de Waterloo quand, sommé de se rendre par les Anglais qui encerclaient les derniers carrés de la Garde impériale, il a préféré le déluge de feu à la reddition. Mais là encore, ce mot historique semble être une construction a posteriori. Cambronne a toujours nié avoir prononcé cette phrase ; tout au plus, admettait-il le petit mot de cinq lettres dont elle est souvent précédée. …

vendredi 30 janvier 2009

LA PRISE DE ST JEAN D'ACRE EN 1291

En 1290, Saint Jean d’Acre est la dernière place-forte des Francs en Syrie. Le roi de Chypre, Henri II, dernier roi de Jérusalem, a obtenu une trêve du sultan d’Égypte ; mais le massacre de marchands musulmans par des pèlerins relance les hostilités. Le 5 avril 1291, l'armée mamelouke est sous les murs de la cité... Le siège et la prise d'Acre consacrent la chute finale des royaumes latins d’Orient. ...

L'INTERVENTION EUROPEENNE EN GRECE 1827

En 1822, les Grecs secouent le joug ottoman en proclamant leur indépendance. La réponse du sultan ne se fait pas attendre et prend la forme d’une effroyable répression. Les armées turques, secondées par les troupes égyptiennes d’Ibrahim-Pacha, se répandent dans le pays semant la terreur et la désolation. Des populations entières sont massacrées sans distinction d’âge ou de sexe ; le cas le plus tristement célèbre étant celui de l’île de Chio. Mais ces massacres d’un autre temps horrifient les opinions publiques européennes entraînant l’intervention de leurs gouvernements. Conjointement, la Russie, la Grande Bretagne et la France décident l’envoi d’une escadre pour interdire tout nouveau débarquement de troupes ou de munitions. …

lundi 26 janvier 2009

LA VICTOIRE DE DENAIN - 1712

1712, Louis XIV est aux abois : le territoire est envahi, l'ennemi progresse. Le Roi confie au maréchal de Villars sa dernière armée ; s’il échoue, il n’aura plus qu’à aller livrer lui-même l’ultime bataille à la tête de ce qui lui restera de troupes. Mais il n’aura pas à le faire : par une manœuvre hardie, pour ne pas dire téméraire face à un adversaire aussi talentueux que le prince Eugène de Savoie, le maréchal de Villars va réaliser l’exploit de venir surprendre l’armée ennemie dans ses retranchements et dévier ainsi le cours des événements. …

PARIS ASSIEGE - 1870

La capitulation de Sedan suscite l’indignation et un sursaut du sentiment national. La République est proclamée le 4 septembre et un Gouvernement de Défense nationale constitué. La guerre continue. À la mi-septembre, les Allemands approchent de la capitale, bientôt investie. Un terrible siège commence alors avec son lot de souffrances et de privations. Les armées de Province essaient de débloquer Paris, tentatives appuyées par des sorties de la garnison, comme à Champigny ou à Buzenval. ...

mercredi 21 janvier 2009

L'INVASION CARTHAGINOISE

En 219 av. J.-C., le siège de Sagonte en Espagne, par les Carthaginois, déclenche la guerre avec Rome. Hannibal, l'illustre général carthaginois, décide de porter la guerre en Italie ; mais il n’a pas la maîtrise des mers : c’est par la terre qu’il doit y mener son armée. Pour cela, il lui faut passer les Pyrénées, traverser la Gaule aux tribus belliqueuses et enfin franchir les cols des Alpes. C’est le récit de cette formidable marche, véritable exploit pour l'époque, d'autant que 14 éléphants accompagnent Hannibal, que nous livre le grand historien romain Tite-Live…

LE DUC DE VENDOME 1654-1712

Un brillant général d’élan, voilà l’expression de l’auteur qui définit le mieux le duc de Vendôme. Il commence sa carrière militaire en Hollande en 1672 ; il sert ensuite sous Turenne et sous le maréchal de Créqui. Pendant la guerre de la ligue d’Augsbourg, Vendôme s’illustre aux batailles de Steinkerque et de la Marsaille. La guerre de Succession d’Espagne l’emmène tout d’abord en Italie où il remporte les victoires de Luzzara, de Cassano d’Adda, de Calcinato. Il quitte l’armée peu avant le désastre de Turin. En 1708, il partage le commandement de l’armée de Flandre avec le duc de Bourgogne ; leur mésentente conduit à la défaite d’Oudenarde. C’est finalement en Espagne, en 1710, qu’il renoue avec la victoire …

dimanche 18 janvier 2009

L'ENTREE DES ALLIES A PARIS - 1814

Napoléon était entré à Berlin, Vienne et Moscou, à la tête de ses armées victorieuses ; les souverains alliés tenaient enfin leur revanche. Le 31 mars 1814, à 11 heures du matin, les Cosaques rouges de la garde impériale russe ouvre la marche du long cortège qui entre dans la capitale. Derrière eux, en grande tenue, suivent les souverains, leurs états-majors, et les corps d’élite de l’armée alliée. Accueillis froidement par les Parisiens dans les quartiers populaires, ils sont acclamés par les royalistes des beaux quartiers. …

LE CONGRES DE CHATILLON EN 1814

1814 – La France est envahie ! Victorieux de Napoléon à la bataille de La Rothière, le 1er février, l’issue de la campagne ne fait plus de doute pour les Alliés. La question politique refait surface : quel système de gouvernement pour la France ? Quel équilibre des Puissances en Europe ? Le 5 février 1814, à Châtillon-sur-Seine, les diplomates entrent en congrès... Le maréchal Foch disait qu’il appréciait moins Napoléon depuis qu’il savait ce qu’était une coalition ; en voici l’illustration …

vendredi 16 janvier 2009

LE MARECHAL DE BOUFFLERS 1672-1711

En 1708, le duc de Boufflers est gouverneur de Lille quand la défaite des troupes françaises à Oudenarde amène les Alliés devant la place. Commencent alors le siège de la ville et la défense héroïque de sa garnison aux ordres de Boufflers. Le maréchal sait qu’il va être secouru ; le roi lui a promis. L’armée de secours est toute proche en effet, mais, commandée par ceux-là même dont l’impéritie a conduit à la défaite d’Oudenarde, elle n’entreprend rien. La garnison ne peut compter que sur elle-même. …

LES PRISONNIERS DE CABRERA

Le 22 juillet 1808, le général Dupont signe la capitulation de Baylen : près de 20 000 hommes déposent les armes sans combattre et se livrent, prisonniers de guerre, aux Espagnols. S’ils avaient su ce qui les attendait, nul doute qu'ils auraient préféré tenter le sort des armes ; car la junte leur en réserve un plus cruel encore. Des mouroirs flottants de Cadix à l’îlot désertique de Cabrera, ils seront parqués et abandonnés à eux-mêmes, sans soins, sans ravitaillement, ou si peu qu’ils vont y mourir par milliers, de faim, de maladie, de désespoir …

jeudi 15 janvier 2009

MATHIEU DE MONTMORENCY 1166-1230

Grand seigneur du royaume, Mathieu II de Montmorency fut le plus loyal serviteur du roi de France Philippe Auguste. Guerrier émérite, il fut de tous les combats ; il se distingua à la bataille de Bouvines où il déposa aux pieds du roi douze enseignes prises à l’ennemi. Il participa ensuite à la croisade contre les Albigeois. Grand capitaine, il était aussi un homme sage et avisé. Le roi le fit connétable de France et lui confia à sa mort le soin de veiller aux intérêts de ses héritiers. Il s’acquitta de cette tâche avec une loyauté qui force le respect. …

HOCHE EN VENDEE

Comment ramener la concorde et la paix civile dans une région meurtrie par des années de terreur et de cruautés ? Il fallait, pour que la confiance se rétablisse, un homme ferme mais juste, un militaire certes mais animé d’un grand sens politique, qui sache user de persuasion plus que de contrainte. Un nom vient alors à l’esprit ... il fallait Hoche ! …

dimanche 11 janvier 2009

LA FIN DU VENGEUR

Mai 1794. Un important convoi de vivres approche des côtes de France : plus de cent navires apportent d’Amérique du blé, de la farine, du sucre... Il faut absolument empêcher les Anglais d’intercepter ce convoi, aussi, l’escadre de Villaret-Joyeuse sort de Brest, fin mai, pour aller au devant des navires attendus. Les Anglais rôdent, en effet, et plusieurs accrochages ont lieu les 28 et 29 mai. L’engagement décisif se produit le 1er juin (13 prairial).

LA BATAILLE DE WATTIGNIES - 1793

Fin septembre 1793, les Autrichiens, sous la conduite du prince de Saxe-Cobourg, mettent le siège devant Maubeuge. Le général Jourdan marche au secours de la place assiégée ; le conventionnel Lazare Carnot, en tant que représentant du Comité de Salut Public, est le véritable commandant en chef. Avec plus de 40 000 hommes contre 23 000 Autrichiens, les Français ont la supériorité numérique. Mais, dans la journée du 15 octobre, les premiers assauts contre les positions autrichiennes se soldent par un échec. L’aile gauche française est même sérieusement ébranlée. …

samedi 10 janvier 2009

LE GENERAL MARCEAU - 1769-1796

Quelle aura étrange entoure la personne de Marceau qu’on ne puisse l’évoquer sans ressentir une troublante émotion ? Jeune, séduisant, courageux, sensible, une ascension fulgurante – général en chef à vingt deux ans - il ne lui manquait qu’un destin tragique pour devenir la figure la plus romantique des généraux de la Révolution. Et ce destin, il l’a eu. …

LE GENERAL HOCHE - 1768-1797

Certains historiens ont fait du général Hoche l’antithèse de Napoléon, le défenseur inconditionnel du régime républicain. Ce texte du général Ambert nous montre sous un jour tout différent l’estime que Hoche portait à Bonaparte. On y découvre également, au travers de sa correspondance, un général Hoche désabusé, rendu dépressif par les intrigues politiques dont il était victime. …

vendredi 9 janvier 2009

LE MARQUIS DE CHAMLAY 1650-1719

Le nom du marquis de Chamlay est peu connu, pourtant il fut le collaborateur direct de Louis XIV, son conseiller militaire, son chef d’état-major général, avec lequel il définissait, à distance, la marche des opérations. Sa fonction, qui n’était pas un grade, avait pour titre maréchal général des logis de l’armée. M. de Chamlay devint l’homme de confiance du roi et la pièce maîtresse du cabinet de Versailles. …

LE FELD-MARECHAL RADETZKY 1766-1858

Joseph-Wenceslas, comte de Radetzky de Radetz, est né en 1766, en Bohême. À 18 ans, il embrasse la carrière militaire et fait ses premières armes contre les Turcs, en 1788, en tant que cadet dans un régiment de cuirassiers. Il participe ensuite à toutes les campagnes des guerres de la Révolution française et de l’Empire. En 1836, il est élevé à la dignité de feld-maréchal. Il commande alors en Italie en proie à une forte agitation révolutionnaire. En 1848, il a 82 ans quand la guerre éclate. …

mercredi 7 janvier 2009

L'EXPEDITION ANGLAISE CONTRE BELLEISLE EN 1761

Depuis 1758, la guerre de Sept Ans tournait au désastre pour la France, en particulier sur les mers et dans les colonies. Au printemps 1761, le ministre Choiseul amorça des pourparlers de paix avec l’Angleterre, mais ces négociations n’interrompirent pas les opérations en cours. Les Anglais avaient, entre autres, un projet qui leur tenait à cœur : s’emparer de Belle-Île-en-Mer, en Bretagne. Un premier débarquement fut tenté au début du mois d’avril, mais il échoua et les Anglais furent rejetés à la mer avec pertes. Le 22 avril, une deuxième tentative eut plus de succès. ...

LA VIOLATION DE LA NEUTRALITE SUISSE - 1813

Décembre 1813, les armées coalisées de Russie, d’Autriche, de Prusse et des États allemands, se massent derrière la frontière, prêtes à envahir la France. Le plan de l’état-major allié prévoit de s’assurer le passage du Rhin par le pont de Bâle. Or Bâle est en Suisse et la Suisse est un pays neutre. Jamais le gouvernement fédéral ne consentira à laisser passer des troupes étrangères sur son territoire. La diplomatie autrichienne entre en jeu mais elle doit composer avec le tsar de Russie qui exclut tout recours à la force. Or la Suisse mobilise …

mardi 6 janvier 2009

LE SIEGE DE SAINT-JEAN-DE-LOSNE EN 1636

En 1635, la France entre activement dans la guerre de Trente Ans aux côtés des princes protestants, contre l’Empire. En octobre 1636, une armée impériale aux ordres du général espagnol Galas, fait irruption en Bourgogne par la Franche-Comté. Elle vient mettre le siège devant la petite ville de Saint-Jean-de-Losne, défendue par une poignée d’hommes : 150 soldats et 400 bourgeois tout au plus. Contre toute attente, les Losnais, qui ont prêté serment de se battre jusqu’à la mort, vont opposer aux milliers d’Impériaux qui les assiègent une résistance héroïque. ...

LE DUC DE BROGLIE - 1718-1804

Le duc de Broglie fait ses premières armes durant la guerre de Succession de Pologne ; en 1734, il participe à la bataille de Guastalla. Il est alors lieutenant au régiment Dauphin-cavalerie. Durant la guerre de Succession d’Autriche, il est fait brigadier, maréchal de camp puis lieutenant général en 1748. C’est en cette qualité, qu’il aborde la guerre de Sept Ans. Le 13 avril 1759, à Bergen, il commande l’armée du Mein quand il doit faire face, avec 28 000 hommes, aux 40 000 du duc de Brunswick. …

dimanche 4 janvier 2009

LA BATAILLE DE MALPLAQUET - 1709

Le 11 septembre 1709, le duc de Marlborough et le prince Eugène de Savoie, à la tête des forces coalisées d’Autriche, des Provinces Unies et d’Angleterre, affrontent l’armée française du maréchal de Villars. La bataille de Malplaquet est une victoire des Alliés, mais une victoire à la Pyrrhus. Le maréchal de Villars pourra écrire au Roi : « Si Dieu nous fait la grâce de perdre encore une pareille bataille, Votre Majesté peut compter que ses ennemis sont détruits. » …

LE MARECHAL DE CATINAT - 1637-1712

Nicolas de Catinat était issu de la petite noblesse de robe. Il fut d’abord avocat mais il abandonna très vite ce métier pour celui des armes. Brigadier en 1676, maréchal de camp en 1681, lieutenant général en 1688, il remporte, en 1690, la bataille de Staffarde. En 1693, Louis XIV le fait maréchal de France. Cette même année, il justifie de la confiance du roi en remportant la bataille de la Marsaille. Mais il devait être moins heureux par la suite ...

samedi 3 janvier 2009

LA DEFECTION D'ESSONNES - 1814

Le maréchal Marmont venait de s’illustrer brillamment sous les murs de Paris. Il avait dû capituler mais sa défense héroïque et la belle contenance de ses troupes, lui avaient permis d’obtenir des Alliés qu’il se retire librement. Son 6e corps était venu former, derrière la ligne de l’Essonne, l’avant-garde de Napoléon, établi à Fontainebleau. Qui aurait pu imaginer alors, que trois jours plus tard, Marmont allait commettre l'irréparable en livrant ses troupes à l’ennemi ? …

L'ARMEE RUSSE - GUERRE DE SEPT ANS

Au commencement de la guerre de Sept Ans, l’armée russe présente un effectif nominal de 330 000 hommes ; ce qui en fait, sur le papier, la plus puissante d’Europe. En réalité, elle ne dispose que de 130 000 hommes pour ses opérations d’active. Ce texte décrit l’organisation de l’armée russe à l’aube du grand conflit européen : troupes régulières, troupes de garnison, troupes irrégulières (Kosaks, Kalmouks, Baschkirs). Les aspects logistiques et la structure de commandement sont également examinés. …

vendredi 2 janvier 2009

LE DUC DE BERWICK - 1670-1734

Jacques de Fitz-james, duc de Berwick, était le fils du malheureux roi d’Angleterre Jacques II chassé du trône par le prince d’Orange, futur Guillaume III. Exilé en France, le duc de Berwick poursuit la lutte de la maison des Stuart en se mettant au service de Louis XIV. Naturalisé Français en 1703, Berwick est fait maréchal de France en 1706. Le 25 avril 1707, à Almanza, en Espagne, il affronte une armée anglo-portugaise…

LES GRAND'GARDES

Une armée qui stationne doit se prémunir contre une attaque surprise. Pour cela, elle s’entoure d’un service de sûreté dont le rôle est d’alerter et de résister suffisamment longtemps pour permettre au corps principal de prendre ses dispositions. Le texte proposé expose dans le détail, en illustrant de nombreuses citations d’auteurs militaires, l’organisation de ce service si essentiel à la survie d’une armée qu’il fut, de tout temps, strictement réglementé. ...